Abstinence

Lh café : u métaphore de cet qu’on avale.

J’y ai goûtéh, curieus de découvrir lh fascination répanduh. Je m’y suis aussi résignéh, dans las circonstances habituells où el convient de payer lh droit de séjourner à unn endroit et de relationner avec u personne : en argent et en intromission d’u corps dans san corps. Je n’aime pas lh vin, je n’aime pas lh café, je n’aime pas lh tabac, je n’aime pas lh sexe, toutt cet qui demande de se forcer ; à lh place : l’ivresse de l’eau quand on a soif, lh procrastination d’u sachet de thé toujours assez vigoureus pour u dernièr tasse, las raisins sechs, et ç’est déjà pas mal.

Lh café institutionnaliséh déborde sur las terrasses, el brûle comme u catcall ; el a promuh las plus bels images d’hétérosexualité noirr-et-blanch et te promet pour u pièce lh charme italienn de George Clooney.

Moi je devine l’absence finall de marc dans san noirceur, je sais ses constructions merveilleus impalpables comme lh vapeur, je vois comme san parfum ne saurait s’incarner en aucu goût. Je pense comme j’aime san odeur et ses dessins, comme j’aime savoir que je ne veux d'el rien de plus.

Je bois en pensée lh correspondance impossible et désormais refuséh, je respire lh mirage présentt, et lh plaisir de nommer ses désirs.